Souvenez-vous, je vous avais mis ici une recette de shampoing au shikakaï et romarin pouvant se garder en bouteille quelques semaines. Après plusieurs utilisations, l’heure du compte-rendu a sonné ! Autant briser le suspense tout de suite et vous confier que je suis satisfaite de cette formule. La texture de départ n’a pas bougé, une sorte de boue ni trop liquide ni trop compacte donc parfaite à la fois pour être versée hors du flacon et appliquer sur le cuir chevelu. Le lavage se fait en douceur, sans dessécher les longueurs. A ma grande surprise il mousse très légèrement ! Par contre il ne lave pas bien les bains d’huile. Si vous en aviez un peu sur les pointes, ça ira mais beaucoup sur toute la tête, il risque d’y avoir un effet poisseux au séchage. Ce shampoing purifie bien le cuir chevelu et permet de gagner un ou deux jours sur le prochain lavage. Bon, l’odeur, comment dire, est ce qu’elle est. Si vous aimez par-dessus tout les senteurs délicates de fleurs du printemps, passez votre chemin. Là, on est plutôt dans le terreux, le forestier, le champignon, vous voyez… Honnêtement, je trouve que son odeur n’est pas désagréable, on s’y fait quoi ! (en même temps, c’est une adepte de l’HV de brocoli qui vous parle, hum). Faut-il utiliser un AS ensuite ? Je dirais : pas nécessairement. J’ai essayé sans et comme pour le shikakaï employé seul, ce shampoing se suffit à lui-même pour le démêlage et la douceur. Cependant, étant une flipée du cheveu rêche, je préfère maintenir mon application d’AS habituelle.
Pour conclure, c’est un shampoing que je referai – sa formule en bouteille m’a permis de me laver les cheveux au shikakaï à la piscine, ce qui est plutôt sympa – mais pas tout le temps non plus car il demande beaucoup d’hydrolat de romarin pour sa confection, ce qui peut vite devenir coûteux.
My Love Hair